"La civilisation démocratique est entièrement fondée sur l'exactitude de l'information. Si le citoyen n'est pas correctement informé, le vote ne veut rien dire." Jean-François Revel - Extrait d'un Entretien avec Pierre Assouline - Novembre 1988

jeudi 30 mai 2013

Bruxelles tire au canon sur le modèle social

Bruxelles exige de la France une véritable régression sociale.

- Casse des retraites dans l’année,
- privatisations,
- ultra flexibilité du travail,
- allègement de l’impôt sur les sociétés
- et alourdissement de la TVA

>> la guerre aux pauvres est déclarée.


Jean-Marc Ayrault annonce que :

« la France respectera ses engagements ».


http://www.humanite.fr/medias/dans-l-humanite-ce-jeudi-bruxelles-tire-au-canon-s-542661


http://www.marianne.net/Les-Eurocrates-somment-la-France-d-aggraver-la-purge-neoliberale_a229184.html

La contribution franco-allemande "Ensemble pour redresser l'Europe de la stabilité et de la croissance" publiée aujourd'hui. Elle sera adressé à l'ensemble des pays de l'UE et évoqué au conseil européen de juin. Magali Pernin du blog contrelacour


PRÉSIDENCE 
DE LA 
RÉPUBLIQUE 
______ 

Service de presse

Paris, le 30 mai 2013 

LA FRANCE ET L’ALLEMAGNE ENSEMBLE POUR RENFORCER L’EUROPE DE LA 
STABILITE ET DE LA CROISSANCE 

La France et l’Allemagne s’accordent pour estimer que la stabilité et la croissance au sein de la zone euro sont décisives pour l’avenir de nos deux pays et de l’ensemble de l’Union européenne. Elles constituent une condition préalable à l’affirmation de notre modèle économique et social européen dans le monde. La France et l’Allemagne sont conscientes de la responsabilité particulière qui leur incombe à cet égard. C’est pourquoi le 22 janvier 2013, à l’occasion du cinquantenaire du Traité de l’Élysée, elles ont annoncé qu’elles prendraient des initiatives ambitieuses pour définir les étapes à venir de l’approfondissement de l’Union économique et monétaire ainsi que les politiques, les instruments et le cadre institutionnel démocratique nécessaires à sa réalisation. Elles se sont engagées en particulier à présenter une contribution commune dans le cadre des préparatifs du Conseil européen de juin...(la suite en suivant le lien - 8 pages)


http://m1.euractu.eu/medias-documents/2013/05/ensemble_pour_renforcer_l_europe_de_la_stabilite_et_de_la_croissance.pdf


L'Union Européenne mise à nu




http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ycfOvIZC3Rc

Les français doivent se préparer à une baisse de leur salaire

La phrase tombe comme un couperet, la menace impensable de finir comme la Grèce avec des salaires au rabais peut encore devenir réalité, non seulement par ce que la France s’est enfoncée dans un miasme économique incommensurable, mais les « recommandations » de ces « messieurs qui ne nous veulent que du bien » se multiplient un peu plus chaque jour.

Francois-Hollande_pics_390

Simplifier le système fiscal, abaisser le coût du travail, réformer les retraites dès cette année -ce n’est pas tout !-, réduire le déficit à 3,6% du PIB en 2014, ouvrir les professions « fermées » (médecins, notaires, taxis…)… Vaste programme !

La Commission européenne a fixé hier une dizaine de « recommandations » à la France pour qu’elle parvienne à tenir son objectif de réduction du déficit et pour qu’elle retrouve les chemins de la compétitivité.
Ces pistes de réforme ne sont pas nouvelles, certaines sont même déjà dans les tuyaux. Mais Bruxelles veut que la France tape plus fort et plus vite. Sous leurs faux airs de bons conseils, ces injonctions s’apparentent en réalité presque à des ordres puisque si elles sont validées fin juin lors d’un sommet, elles deviendront légalement contraignantes. La France pourrait être sanctionnée si les résultats budgétaires n’étaient pas au rendez-vous.
« L’heure des réformes courageuses a sonné » estime le commissaire européen Olli Rehn dans une interview au Figaro.
En somme, Bruxelles conseille à la France de réformer tous azimuts son économie. Et ce dans six domaines : le déficit, les retraites, le travail, les services, les entreprises et la fiscalité. Bref, il y a du boulot !
La Commission européenne voudrait par exemple voir la France ouvrir davantage à la concurrence européenne les héritiers des grands monopoles publics (EDF et SNCF), réduire le poids des contributions sociales des employeurs, simplifier la loi sur les heures d’ouverture des magasins, supprimer les tarifs réglementés sur le gaz et l’électricité ou encore introduire la concurrence sur le rail et l’énergie.
En somme, qu’elle libère les énergies, ouvre ses marchés, débloque son potentiel pour aller chercher la croissance.
Parmi les chantiers encore jamais ouverts depuis l’accession au pouvoir de François Hollande, mais que Bruxelles aimerait mettre sur la table : la question du salaire minimum, l’un des plus élevés d’Europe. Et les règles de licenciement, parmi les plus contraignantes, même si elles viennent d’être assouplies dans l’accord sur la flexisécurité.
François Hollande a déjà fait savoir hier qu’il mènerait les réformes nécessaires à sa guise et à son rythme. « La Commission n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire », a-t-il déclaré en marge d’un déplacement à Rodez. « Nous ferons les réformes à notre manière » a renchéri Jean-Marc Ayrault. Mais ont-ils réellement le pouvoir de balayer d’un revers de la main les injonctions de Bruxelles ? Pas sûr… Et il y a fort à parier qu’ils le savent pertinemment.
Vous avez bien lu ! Alors dans l’ordre, Bruxelles nous impose :
  • D’envoyer valdinguer ce qui reste de souveraineté dans les grandes entreprises franco-françaises
  • Alléger les charges des patrons, et surtout des grands patrons qui n’ont aucun souci réel pour ces « contributions »
  • Simplifier la loi sur les heures d’ouverture des magasins
  • supprimer les tarifs réglementés sur le gaz et l’électricité, attention à vos factures, là on va nous proposer du lourd…
  • introduire la concurrence sur le rail et l’énergie
  • la question du salaire minimum, et c’est là que le cela devient délicat…
Le salaire minimum, car en France nous sommes bien trop payés, trop grassement, et qu’il y a des coupes possibles dans le domaine. Vous comprendrez donc mieux la réaction de François Hollande lorsqu’il a vivement réagit :
« Nous nous avons à respecter les engagements européens par rapport à la réduction des déficits »
« En ce qui concerne les réformes structurelles, c’est à nous et à nous seuls de dire quel sera le bon chemin pour atteindre l’objectif« 
Ne pensez pas qu’il devienne subitement patriote ou courageux face à Bruxelles, on peut surement plus parier sans vraiment se tromper sur la peur des conséquences d’une telle décision, déjà très bas dans les sondages, imposer une baisse des salaires dans le pays reviendrait à déclencher un gros mouvements de contestation et confirmerait ce qui se disait déjà bien avant son élection: « il ne finira pas son mandat! ».
Bien sur, on peut encore douter qu’une telle mesure puisse être appliquée, pourtant, les coups de semonces se sont multiplié ces derniers mois, et voici les deux principaux, ceux qui auraient dû faire trembler les murs de toutes les rédactions de presse et qui pourtant sont restés assez discrets :
  • Décembre 2012: le journal anglais The Economist expliquait dans ses colonnes que la France devait baisser le SMIC de 300 euros, précisant même que «un salaire minimum modéré fait probablement plus de bien que de mal », avant de préciser que la définition d’un salaire minimum modéré signifie entre 30 et 40% du salaire médian. »
  • Janvier 2013: la Goldman Sachs « conseille » à la France de baisser les salaires de 30%, décision qui bien sur ne faisait pas l’unanimité.
Bref, le gouvernement Hollande a maintenant les USA, l’Angleterre et Bruxelles sur le dos pour faire baisser le salaire des français! Et à votre avis? François Hollande a les épaules adéquates pour affronter tous ces requins ou bien allons-nous finir par subir un coup de cutter immense sur nos fiches de payes à la manière grecque ?

Publié par

La grande braderie a commencé !

Moscovici vend pour 700 millions d’euros d’actions Aéroports de Paris


L'Etat français a annoncé la vente d’une partie de sa participation au capital d'Aéroports de Paris. Une transaction  de 10 millions d’actions, estimée à près de 700 millions d'euros au cours actuel. L’Etat entend toutefois rester majoritaire.
Dans un communiqué, le ministre de l'Economie Pierre Moscovici annonce jeudi avoir demandé à l'Agence des participations de l'Etat de préparer la cession d'une partie d'Aéroports de Paris, qui gère Orly et Roissy, auprès de plusieurs investisseurs de long terme. "Cette démarche s’inscrit dans le cadre des orientations du gouvernement pour une politique de gestion active des participations de l’Etat, qui doit permettre de préserver les intérêts patrimoniaux et stratégiques de l'Etat tout en dégageant des ressources en fonds propres pour de nouveaux secteurs porteurs de développement économique."
L'Etat contrôle actuellement 54,5% du capital d'Aéroports de Paris. Le FSI est de son côté déjà présent au capital avec 5,6% des actions. L’Etat entend rester juste au dessus du seuil de 50% du capital, ce pourquoi Moscovici peut prendre cette décision sans passer par le Parlement. La cession envisagée pourrait porter sur environ 10 millions d'actions, a précisé le ministre. Au cours de clôture de mercredi (69,01 euros), le montant de l'opération atteindrait 690 millions d'euros.
Une source proche du dossier à déclaré à Reuters que l'Etat, qui s'est fixé pour objectif de boucler ce désengagement dans les prochaines "semaines", privilégierait les propositions de fonds souverains, de fonds de pension et d'institutionnels français.
Début mai, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault avait déclaré que l'Etat envisageait de réduire ses participations dans plusieurs entreprises pour financer des investissements dits d’avenir, comme les énergies renouvelables ou la construction de réseaux internet à très haut débit.  
Les groupes EDF et GDF SUEZ pourraient bien être les prochains sur la liste du désengagement partiel de l’Etat dans leur capital. Le groupe d'électronique de défense Thales, le motoriste aéronautique Safran ou encore France Télécom-Orange sont également des cibles potentielles. Fin avril, l'Etat a cédé 17,6 millions d'actions EADS, représentant près de 2,1% du capital du groupe d'aérospatiale et de défense, pour 707 millions d'euros. Un mois auparavant, il avait vendu une participation de 3,12% dans Safran pour un montant de 448,5 millions.
La valeur des participations directes de l'Etat dans des sociétés cotées s'élève actuellement à environ 62,5 milliards d'euros. Les dividendes perçus rapportent entre 4 et 5 milliards d’euros par an au budget.

La Banque de France exhorte le gouvernement à geler le SMIC et les retraites

"Asphyxier le peuple pour faire plus de marge et être compétitif avec l'allemagne, c'est ça la politique moderne.


http://fr.sott.net/article/15175-La-Banque-de-France-exhorte-le-gouvernement-a-geler-le-SMIC-et-les-retraites

lundi 27 mai 2013

Ultra secret : L'Union Européenne planifie une gigantesque décote

C'est le titre (traduit) d'un article qui a essayé de sortir aujourd'hui. Malheureusement le site n'est plus accessible. J'ai repêché le texte dans le cache google :

Les eurocrates ont décidé la semaine dernière derrière des portes fermées une gigantesque décote des pays du sud. Les épargnants et contribuables allemands vont également saigner. L'Europe ne tient plus que par la volonté de Merkel. L'élite politique ne veut meme pas imaginer ce qui se passerait, si lors des prochaines elections du Bundestag quelque chose allait de travers.

Il y a eu de l'action derrière les coulisses, car les pays du sud de l'Europe se dirigent toujours plus vite en direction du collapse total. J'avais déjà prévenu dans le passé, que nos contacts au plus haut niveau du gouvernement allemand nous avaient déjà expliqué que s'il fallait choisir entre l'abandon de l'euro et l'austérité, c'est toujours pour l'euro qu'on se déciderait.

Abandonner l'euro serait une trop grande defaite publique de la politique, les politiciens préfereront enfermer nimporte qui et tuer tous avec leurs familles, avant d'avouer que ce sont eux qui ont provoqué tout le chaos.

D'après notre modèle, le jour de décision s'est fait dans la semaine du 20.5. au 24.5.2013.

 J'ai raconté qu'en Espagne les premiers signes desespérés d'une crise à la Mad Max étaient visibles. L'article semble avoir été bien diffusé dans le monde entier. Les espagnols vivant en ville ont commencé à dévaliser les fermes - une fois ils ont meme volé 100 vaches!

Le Nikkei (20-27.5.) en train de sauver le dollar US
De plus nous voyons en Espagne les débuts d'une liquidation à grande échelle de l'immobilier souffrant. La branche de la construction surchauffée et les prix immobiliers reviennent de force à un niveau realiste. Quelques banques s'effondreront quand meme, car elles ont un besoin massif d'argent pour compenser les pertes. On peut anticiper leur insolvabilité.

L'Italie occupe une telle place dans l'UE qu'un sauvetage n'est pas possible. C'est comme si les USA étaient banqueroute et que tout le monde cotisait pour le sauvetage.
Il n'y a là aucune alternative de prévue - à part la restructuration des dettes des pays du sud, qui n'est rien d'autre qu'un défaut de paiement partiel. Dans la semaine du 20 au 24 mai 2013, il a été décidé à huis clos d'une restrucuration massive des dettes: Les préparations dans l'UE ont déjà commencé. 

[...] J'arrete la traduction là j'en ai marre.

Bref, les election du Bundestag en septembre terrorisent tout le monde à Bruxelles. Si Merkel ne passe pas, l'UE est morte, tout le monde le sait. Il ne manque plus que l'agenda, mais il ne faut pas demander de dates à ces minables, apparemment ils ne savent vraiment plus ce qu'ils font. Heureusement (?) il y en a d'autres derrière les coulisses de la haute finance qui ne perdent pas le nord.

Supplément d'info:
L'Autriche a préparé le holdup, La loi votée le 21.05.2013 s'appelle "Bankeninterventions- und Restrukturierungsgesetz (BIRG)"
Il ne faut pas s'attendre à de telles infos en provenance de france, ce pays opaque, ce cloaque, mais supposons que les préparations ont lieu dans tous les pays d'Europe.

Pourquoi ce silence sur la Birmanie musulmane massacrée ?


http://www.dailymotion.com/video/xsjpjd_pourquoi-ce-silence-sur-la-birmanie-musulmane-massacree-par-pierre-dortiguier_news?start=1#.UaON5tIvX64

communiqué >> les Antigones s'adressent aux femens


http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=1EgPBsiIx7E


témoignage :

http://www.valeursactuelles.com/soci%C3%A9t%C3%A9/exclusif-infiltr%C3%A9e-chez-femen20130527.html

On connait les nombreux abus politiciens qui entourent l’utilisation de l’argent public à des fins partisanes.On apprend aujourd’hui, par les révélations d’une infiltrée au groupuscule de sous-traitance, que le local des Femen fait l’objet d’une subvention de la mairie socialiste de Paris.


L'UE impose la guerre des salaires - Annie Lacroix-Riz


http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=bXNgekacpqg


Les dangers du traité transatlantique UE-USA

Jeudi, le parlement européen a voté les amendements sur le projet déposé par la Commission Européenne pour négocier un accord de libre-échange transatlantique. Un accord qui révèle tout ce qui ne va pas dans cette Union Européenne, dogmatiquement néolibérale et sous influence étasunienne.




La course au moins-disant
Il faut remercier l’Humanité pour avoir publié le texte du projet de mandat de négociation de la Commission Européenne et sensibiliser l’opinion à cet accord dont on ne parle pas suffisamment, ainsi que Magali Pernin, qui a publié sa traduction en français. Vous pouvez également trouver de nombreuses informations sur la genèse et l’avancée de ce traité sur le site La théorie du tout, de Liior Chamla. Même l’ultra-fédéraliste Jean Quatremer s’est inquiété sur son blog de l’avancée de ce texte, qui donne du grain à moudre à ceux qui dénoncent « l’Europe pro-étasunienne et ultralibérale ».
Et il faut dire que c’est bien le cas. Comme d’habitude, la Commission annonce des bénéfices colossaux pour l’Europe : 119 milliards de dollars de PIB additionnel, sans que l’on comprenne bien comment, d’autant plus que les précédents traités ne semblent pas vraiment avoir soutenu notre croissance. Mais en plus, ce genre de pronostic est totalement ridicule sachant que l’euro est au moins surévalué de 15% par rapport au dollar. A quoi bon réduire des droits de douane, qui tournent entre 3 et 4%, si c’est pour être pénalisé de quatre fois plus du fait de la sous-évaluation chronique du billet vert ?
Ensuite, se pose aussi la question des normes. Cet accord représente aussi pour les Etats-Unis le moyen d’imposer à l’Europe de démanteler ses barrières contre les bovins aux hormones ou les poulets aux antibiotiques, après avoir déjà réussi à nous imposer les volailles lavées à l'acide. Mais pourquoi libéraliser le commerce si c’est pour faire reculer les normes sanitaires de notre continent ? On comprend l’intérêt mercantile des Etats-Unis, mais on ne voit pas bien l’intérêt pour les peuples européens, qui vont à la fois perdre des emplois et des ventes, mais aussi sur notre sécurité !

L’Europe étasunienne

Mais l’autre problème que pose ce nouveau traité, c’est le biais atlantiste et étasunien de cette construction européenne. Le Général de Gaulle avait bien raison de dire qu’il était le seul à vouloir construire une europe européenne. L e traité Constitutionnel Européen puis le traité de Lisbonne affirment que notre « défense commune est réalisée dans le cadre de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN)  ». A quoi bon construire l’Europe, un ensemble qui pèse économiquement aussi lourd que les Etats-Unis, si c’est pour se mettre dans leurs mains pour les questions de défense ?
Et dans la pratique, cet accord semble s’inscrire dans la droite lignée de cette vision atlantiste de l’Europe. Liior Chamla rappelait qu’en 2008, le parlement européen avait voté une résolution disant que « le partenariat transatlantique est une pierre angulaire de la politique extérieure de l’Union Européenne, ainsi que de sa politique économique globale  ». Et ici, la levée des barrières sera totalement hypocrite de la part de Washington puisque rien ne sera fait pour traiter le sujet monétaire alors que la première barrière commerciale est justement la sous-évaluation du dollar…
Encore un sujet où le gouvernement semble tenir un double langage, entre un discours ferme pour les citoyens et les concessions faites par la Commission, comme le rapporte Magali Pernin. Assurément un sujet qu’il convient de suivre et qui expose tout ce qui va mal dans cette Europe.

LP

samedi 25 mai 2013

Mardi 21 mai 2013, tous les eurodéputés français socialistes ont voté pour la résolution appelant les Etats à constituer des pensions complémentaires par capitalisation

http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=TA&reference=P7-TA-2013-0204&format=XML&language=FR

"sûres et viables" c'est de la novlang, il faut comprendre onéreuses !

Entretien avec Olivier Berruyer : La fin d'un monde




http://www.youtube.com/watch?v=3GcufoPxOPA&feature=youtu.be

Rééducation civique : le fonctionnement réel de la Vème république


qui n'est plus appliquée du fait des traités, voir le diaporama sur la constitution française

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https://plus.google.com/u/0/photos/101033639621803512012/albums/5903330892947702321/5903330910342251122?pid=5903330910342251122&oid=101033639621803512012




cliquer sur la photo pour l'agrandir


http://dissidenceresistance.files.wordpress.com/2012/06/le-fonctionnement-rc3a9el-de-la-vc3a8me-rc3a9publique.png





Marion Sigaut - Les Lumières : Un anti Humanisme


http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=1XMGkU7gt50

François ASSELINEAU en Direct de Maastricht pour un point d'actualités Européennes 13 mai 2013


http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Z2cutrQQcA4

EELV POURSUIT SON TRAVAIL DE SAPE CONTRE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE


Marie-Christine Blandin, membre de EELV et présidente de la commission de la culture et de l’éducation du Sénat, vient de relancer, vendredi 24 mai, la campagne habituelle de désinformation contre la Marseillaise. L'élue pseudo "écologiste" se croit maligne en dénonçant le passage du refrain sur le « sang impur » et en y voyant, bien entendu, « un appel à la xénophobie » et « un appel à la violence sanguinaire ». Elle a même le culot d'amalgamer ce couplet aux « récents événements » de l’attentat terroriste à Londres.
http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/marseillaise-un-appel-x-nophobie-selon-s-natrice-blandin-qui-souhaite-modifier-382319

Je rappelle que cette présentation de la Marseillaise est un classique de la désinformation pratiquée par les forces qui veulent saper constamment la République française, en réécrivant l'Histoire et en en salissant tous les symboles pour la rendre méprisable aux yeux des jeunes générations.

Comme je le rappelle dans ma conférence "Mais où est passée la République française ?", le « sang impur » dont parle notre hymne national ne désigne nullement le sang d'ennemis étrangers mais, tout au contraire, le sang du peuple français qui est prêt à mourir en martyr pour défendre sa liberté nouvellement conquise.

Je renvoie :
- à mon analyse écrite :
http://www.francoisasselineau.fr/2011/10/la-fausse-interpretation-de-la.html
- à cet extrait vidéo de ma conférence :
http://www.youtube.com/watch?v=s11cx6Vp4kA


EELV EST UN PARTI OUVERTEMENT SÉDITIEUX
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Je saisis l'occasion de cette nouvelle attaque d'un responsable de EELV contre les fondements de la République pour rappeler que ce parti s'est fait une spécialité de promouvoir toutes les idées séditieuses visant à détruire la République française.

Jusqu'à il y a quelques jours, le site national officiel de EELV présentait par exemple une carte de France (cf.http://bretagne.eelv.fr/files/2012/10/Carte_France_region.png) :

a)- où avaient disparu les deux départements alsaciens, réunis dans une "collectivité territoriale unique" baptisée "Alsace". Ce projet, qui a été rejeté de façon cinglante par les électeurs de la Région Alsace le 7 avril 2013, correspond aux objectifs de démembrement de la France voulu par l'oligarchie euro-atlantiste. Je renvoie à ma conférence http://www.u-p-r.fr/actualite/france/conference-de-francois-asselineau-a-strasbourg-ce-qui-se-cache-derriere-le-referendum-du-7-avril-en-alsace

b) où avaient disparu les deux départements savoyards, réunis dans une entité baptisée "Savoie", conformément aux objectifs séparatistes des indépendantistes savoisiens.

c)- où avaient disparu les deux départements corses, au profit de la seule entité baptisée "Corse".

d)- où avait disparu le département des Pyrénées Orientales (66), remplacé par une entité baptisée "Catalogne", conformément aux objectifs séparatistes des indépendantistes catalans espagnols. (cf. ma conférence dont je viens de donner le lien).

e)- où le département des Pyrénées Atlantiques (64) était scindé en deux, avec deux nouvelles entités baptisées "Béarn" et "Pays Basque", conformément aux objectifs séparatistes des indépendantistes basques espagnols.

f)- où le découpage actuel des 4 régions Bretagne, Pays de la Loire, Centre et Poitou-Charentes était remplacé par un nouveau découpage en 3 régions, non nommées, dans le but évident de rattacher le département de Loire-Atlantique à la Bretagne. Ce qui correspond aux objectifs séparatistes des indépendantistes bretons.

Comme je l'ai fait remarquer dans ma conférence, cette carte viole effrontément la première ligne de l'Article Ier de la Constitution de la République française, qui dispose que "la France est une République indivisible".

La publication d'une telle carte sur le site Internet officiel d'un parti politique qui compte 2 ministres au gouvernement (Cécile Duflot et Pascal Canfin) aurait dû, si les mots et le droit constitutionnel ont encore un sens, valoir le renvoi de ces deux ministres et le lancement de poursuites judiciaires contre leur parti politique pour atteinte contre la sûreté de l'État.

Il n'en a évidemment rien été.

Mais il semble que cette carte a été récemment supprimée du site officiel de EELV, peut-être justement suite à ma conférence déjà visionnée par plus de 9700 internautes malgré sa mauvaise qualité sonore.

Cette carte reste néanmoins en ligne sur le site régional de EELV pour la région Bretagne :
http://bretagne.eelv.fr/decentralisation-liberer-lenergie-des-territoires/


EELV EST UN PARTI ULTRA-EUROPÉISTE
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Au passage, je rappelle que EELV est un parti ultra-européiste. EELV est :

- le seul parti politique français d'envergure à inclure le mot « Europe » dans sa dénomination.

- l'un des 2 seuls partis écologistes au sein de l'EU, avec le parti écologiste slovène, à avoir intégré le mot « Europe » dans sa dénomination. Dans tous les autres partis écologistes au sein de l'UE, la présentation du parti est purement nationale.

- le seul parti écologiste en Europe à avoir inclus des étoiles d’or, symboles de l’Union européenne, dans son logo.
(cf. http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/que-signifient-les-logos-des-partis-politiques/signification-logos-des-autres-partis-politiques)


CONCLUSION
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Je suggère à mes lecteurs de diffuser au maximum toutes les informations qui précèdent sur le plus grand nombre possible de forums et de pages Facebook.

En particulier, il est utile de poster les liens vers mon explication sur la Marseillaise, notamment sur le site Public Sénat qui relaye l'intervention de Mme Blandin, mais aussi sur les sites ou pages Facebook de membres du gouvernement
http://www.francoisasselineau.fr/2011/10/la-fausse-interpretation-de-la.html
et extrait vidéo de ma conférence :
http://www.youtube.com/watch?v=s11cx6Vp4kA )

FA

lundi 20 mai 2013

Désinformation

La désinformation est un ensemble de techniques de communication visant à donner une fausse image de la réalité, dans le but de protéger des intérêts privés et d’influencer l’opinion publique. Il est parfois employé dans le cadre des relations publiques. Elle est très souvent utilisé en politique lors de débat télévisé, dans les médias, de la part des Etats ou de la part de personnes mal intentionnés qui part ce biais peuvent amener à faire croire des « faits » qui n’ont pas de véritables fondements. (...) 

>>>


Technique n°1 : Évitement
Ne pas écouter la controverse, ne pas la voir, ne pas en parler. Si elle n’est pas rapportée, elle n’existe pas et il n’y a pas lieu de s’en occuper.


Technique n°2 : Superficialité
N’aborder la controverse qu’en périphérie, sur des points mineurs voire pittoresques. Eviter soigneusement les points clés de l’argumentation.

Technique n°3 : Indignation
Rejeter le sujet de façon indignée (« jamais une chose pareille ne serait possible »). Jouer sur le sentiment d’incrédulité (« il y aurait eu des fuites », « ça se saurait », …)

Technique n°4 : Rumeur
Considérer la controverse comme une rumeur de plus, sans fondements, quels que soient les arguments présentés.

Technique n°5 : Homme de paille
Présenter la position de son adversaire de façon volontairement erronée, en sélectionnant son argument le plus faible, en amplifiant sa portée puis en le détruisant.

Technique n°6 : Messager
Décrédibiliser le porteur du message. Par extension, associer les opposants à des dénominations impopulaires telles que « excentrique », « extrême-droite », « gauchiste », « terroriste », « conspirationniste », « radical », « fanatique », ou même « blonde » etc…

Technique n°7 : Biais
Exacerber tous les faits qui pourraient donner à penser que l’opposant opère en dissimulant ses véritables intentions ou est sujet à tout autre forme de biais.

Technique n°8 : Confusion
Quelque soit le niveau de la polémique mais sans y faire référence, confirmer la thèse officielle par un communiqué laconique sur une nouvelle étude favorable et rassurante.

Technique n°9 : Autorité
S’associer à l’autorité (organismes internationaux etc.) et présenter ses arguments avec suffisamment de jargon, de détails techniques et de sources pour les crédibiliser.

Technique n°10 : Innocence
Faire l’innocent. Quelle que soit la solidité des arguments de l’opposant, éviter la discussion en leur contestant toute crédibilité, toute existence de preuves, toute logique ou tout sens. Mélanger le tout pour un maximum d’efficacité.

Technique n°11 : Amalgame
Associer les charges de l’opposant à des charges farfelues facilement réfutables, qu’elles soient antérieures ou le fait d’autres opposants. En y étant associées, les charges subséquentes, quelle que soit leur validité, sont alors beaucoup plus facilement discréditées.

Technique n°12 : Diviser
Diviser pour mieux régner et par extension mettre l’accent sur les différences entre les différents courants des opposants et l’impression de chaos que cela procure.

Technique n°13 : Pseudo-débat
Présenter la version de l’opposant en premier lieu puis démentir par une succession de déclarations issues de sources faisant apparemment autorité.

Technique n°14 : Confession
Admettre avec candeur que des manquements (mineurs) ont été identifiés et que des solutions ont été apportées.Les opposants cependant en ont tiré parti pour gonfler la controverse et tenter de démontrer ce qui n’existe pas.

Technique n°15 : Enigme
Les énigmes n’ont pas de solution. Etant donné la multitude des paramètres, des intervenants et de leurs interactions, le sujet est bien trop complexe pour ne pouvoir être jamais résolu. Une technique couramment utilisée pour décourager ceux qui cherchent à suivre…

Technique n°16 : Solution complète
Eviter le problème en exigeant de l’opposant qu’il fournisse une solution complète à la résolution de la controverse.

Technique n° 17 : Omission
Omettre des preuves, des publications ou des témoignages contraires. S’ils n’existent pas, ce ne sont pas des faits, et le sujet ne doit pas être couvert.

Technique n°18 : Sang froid
Amener l’opposant à argumenter dans une position difficile et jouer sur sa perte de sang froid pour le décrédibiliser.

Technique n°19 : Expertise
« You don’t bite de hand that feeds you », disent les Anglais.
Créer son propre groupe d’experts et le financer directement ou indirectement.

Technique n°20 : Preuve impossible
Ignorer les preuves présentées par l’opposant comme étant non pertinentes et lui demander des preuves inaccessibles, que ce soit matériellement (non disponibles ou soustraites au regard du public), techniquement(années de recherche) ou financièrement.

Technique n° 21 : Déni
Dénier toute crédibilité ou être extrêmement critique vis à vis de publications, de témoignages ou même de propos officiels d’organes de pouvoir, en les désignant comme des « sources non valides » ou « des éléments sortis de leur contexte ».

Technique n°22 : Fausse preuve
Introduire des éléments contradictoires par rapport à l’argument de l’opposant, au besoin en fabriquant de fausses preuves, par exemple sous la forme d’études scientifiques au protocole particulièrement étudié.

Technique n°23 : Grand Jury
Organiser un grand jury ou des états généraux avec tous les atours de la consultation la plus large et la plus ouverte qui soient. Neutraliser ensuite les sujets qui fâchent et présenter le rapport final comme étant l’état du consensus général.

Technique n°24 : Diversion et distraction
Créer l’événement ailleurs pour distraire et écarter l’attention du public.



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