"La civilisation démocratique est entièrement fondée sur l'exactitude de l'information. Si le citoyen n'est pas correctement informé, le vote ne veut rien dire." Jean-François Revel - Extrait d'un Entretien avec Pierre Assouline - Novembre 1988

dimanche 28 juillet 2013

Le journal « L’Humanité » refuse de poursuivre le débat sur l’Euro




Le 26 juillet 2013.

Tout avait bien commencé.

Le 13 juin dernier, conformément à sa ligne éditoriale, l’Humanité publiait l’une de ses nombreuses tribunes ou chroniques dénonçant la sortie de l’euro. Cette dernière tribune était signée par six économistes du PCF. Jacques Nikonoff, porte-parole du M’PEP, et Jean-Claude Danglot, ancien sénateur et ex-secrétaire de la fédération du Pas-de-Calais du PCF, proposaient une réponse qui était publiée dans l’Humanité du 2 juillet.

  • Pour accéder à la tribune des économistes pro-euro du PCF (13 juin) et à la réponse de Jacques Nikonoff et Jean-Claude Danglot (2 juillet), cliquez ci-dessous :
    http://www.m-pep.org/spip.php?article3387



La tribune de J. Nikonoff et JC Danglot a eu un impact certain parmi les membres et sympathisants du PCF en démontrant la faiblesse de la théorie de « l’autre euro ». C’est pourquoi les six économistes pro-euro du PCF ont publié une nouvelle tribune dans l’Humanité le 9 juillet 2013 pour essayer de redresser la situation. C’est le contraire qui s’est produit, leur texte a été particulièrement contre-productif.
 
On aurait pu croire que le journal l’Humanité allait poursuivre son ouverture et encourager le débat sur la question de l’euro. Hélas ce n’est pas le cas puisque la nouvelle réponse de J. Nikonoff et JC Danglot aux six économistes pro-euro du PCF a été refusée par l’Humanité. Cette tribune, en effet, si elle avait été publiée, aurait risqué de mettre le coup de grâce à la thèse déjà chancelante de « l’autre euro, l’autre BCE, l’autre construction européenne ». Ainsi le débat est brutalement interrompu, les économistes pro-euro du PCF ayant pu s’exprimer deux fois, alors que ceux qui prônent la sortie de l’euro et de l’Union européenne par la gauche une seule fois.
 
Mais le débat se poursuivra ailleurs, et ni la politique de l'autruche ni la censure ne pourront faire cesser le doute et le malaise des militants et des sympathisants du Front de gauche. Ces derniers, en effet, croient de moins en moins à la thèse d'un changement de politique radical sans remise en cause de la monnaie unique imposée par une Union européenne qui démontre tous les jours sa vraie nature.




le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).

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