"La civilisation démocratique est entièrement fondée sur l'exactitude de l'information. Si le citoyen n'est pas correctement informé, le vote ne veut rien dire." Jean-François Revel - Extrait d'un Entretien avec Pierre Assouline - Novembre 1988

lundi 9 septembre 2013

L’Europe fédérale des Eurorégions Ethno-linguistiques : vers un 4ème Reich germano-américain ?

Haaaaaa… Les vacances, période durant laquelle c’est un peu tous les jours Noël pour nos élus tant il devient facile de faire passer n’importe quelle connerie au parlement. Seulement voilà, amis internautes, cette année un cap vient d’être franchi.
En effet, le 23 Juillet 2013, nos députés ont osé avaliser l’amendement 745 – 9bisA, dit « amendement GAYMARD » ou « amendement 9B » visant à supprimer l’obligation de référendum en cas de remodelage des collectivités locales.
Cet amendement qui passera à la rentrée au vote des sénateurs concerne plus particulièrement :
- Le regroupement de départements (article L3114-1)
- Le changement de limites d’une région (L4122-1-1)
- Le regroupement de régions (L4123-1)
- La fusion d’une région et des départements qui la composent (L4124-1).
Dans cette vidéo, on peut voir Hervé Gaymard à l’œuvre au sein de l’hémicycle. Vous remarquerez la connivence entre certains des intervenants ainsi que le mépris absolu et totalement assumé de ce monsieur en qui concerne la démocratie. Un grand merci aux députés qui ont osé s’élever contre le démantèlement de la République.


L’amendement, et le discours qui l’accompagne, sont en soi hallucinants mais le contexte dans lequel ils interviennent est particulièrement scandaleux. En effet, le 7 Avril dernier, un référendum avait déjà eu lieu en Alsace afin de consulter la population sur la question de la fusion des conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, en une unique collectivité territoriale d’Alsace.
Une saine « simplification du mille-feuille administratif » me direz vous? Que nenni chers amis! Ce référendum ne fut ni plus ni moins qu’une étape supplémentaire dans le processus de création d’une Euro-région (aux frontières ethnolinguistiques) qui à terme, verrait la région Alsace être annexée par l’Allemagne, en fusionnant avec le Länder voisin du « Bade-Wurtemberg »… Retour en 40, autrement dit.

UMP, identitaires et EELV, unis dans la soumission et la destruction de la France…

Échec cuisant pour les Européistes, puisque malgré la propagande déployée afin de promouvoir le OUI à la fusion, le vote des citoyens fut négatif, avec une très forte abstention. C’est là que notre bon monsieur Gaymard et la logique européiste entre en jeu. Les Français votent mal ? Et bien dans ce cas, supprimons le recours au référendum ! Tout simplement !
L’Europe, ce sera plus de démocratie, disaient-ils …
Hervé et Clara Gaymard, futurs Monarques de la région Savoie.
Mais comprenons Hervé Gaymard. Le vice-président de l’UMP étant à la fois député de la 2ème circonscription et président du conseil général de la Savoie. Il a dû se sentir pousser des ailes en constatant qu’une Eurorégion ethnolinguistique Savoyarde « autonome » était inclue dans le projet de destruction de la France.
Que se passerait-il si, dans « Sa région », la populace refusait le projet qui, à terme, le verrait certainement couronné Empereur de la Savoie indépendante ? Mais pas indépendante de Bruxelles et de Washington, évidemment.



Apprécions au passage le CV particulièrement impressionnant de sa femme Clara qui est actuellement :
- Membre du Conseil d’administration de la French-American Foundation France, (1)
- Chef de direction et Président de « General Electric France »,
- Vice-présidente de la branche Internationale de GE,
- Présidente de la chambre américaine de commerce en France.

Ce brave M. Gaymard a d’ailleurs publié un ouvrage majeur en janvier 2012. Admirez-moi donc ce titre et cette préface… J’en suis resté sans voix. Appréciez la performance dans la logique d’inversion, art subtil que nous allons explorer ensemble, tout au long de cet article.
« A l’heure où l’inquiétude, le scepticisme et le désabusement marquent les esprits et les cœurs, cette lettre d’amour a surgi de ma plume. Enthousiaste, et injuste peut-être. Mais vivante, et guidée par l’espérance. Il y a bien longtemps que j’ai compris qu’il fallait nous délivrer du carcan qui enserre la France, de cette peur qui la paralyse, de ce ressentiment qui la défigure. Pour mieux la servir (nda : la France). Et pour écrire ensemble de belles pages françaises dans ce nouveau monde qui se construit, en arrachant l’Europe à son tâtonnement, et en renouant avec notre appétit de vivre. C’est une invitation à tourner le dos au fatalisme, à refuser la frénésie et le vacarme de cette société qui nous asservit, à renouer avec l’engagement. Dans mes diverses activités politiques, j’ai connu des succès, mais aussi la déception et le rejet, lorsque j’ai dû démissionner du ministère de l’Économie et des Finances. Mon enracinement local et politique m’a permis de reconquérir la confiance de mes électeurs. Et je sais que c’est dans l’amour de la France et de l’humaine condition que nous saurons nous reconstruire. Si nous le voulons. »
Bien que depuis quelques années la notion de crime de haute trahison, ainsi que celle de complot contre la sûreté de l’État aient été supprimés de notre constitution par messieurs Chirac et Sarkozy (2), il serait grand temps d’oser appeler les choses par leur nom.
Si cet amendement est adopté par le Sénat, le peuple Français n’aura légalement plus son mot à dire quant au maintien des frontières du territoire national.
C’est donc un pas de plus vers la préparation d’une Europe fédérale des régions, à base ethnique, sous domination germano-américaine.
Carte de l’Europe sans États-nations.

Afin de clore ce préambule, je tiens à vous signaler qu’une action d’information citoyenne est actuellement en cours, via un nouveau mouvement patriote, citoyen, républicain et a-partisan. Il est composé de bénévoles de toutes sensibilités politiques.
Choqués par l’absence de débat sur un sujet d’une telle importance et le déni démocratique qu’il représente , les FFI 2.0 se sont sortis les marrons du cul, afin de médiatiser ce scandale.
Déjà mobilisés en faveur du NON en Alsace (3), ils organisent aujourd’hui dans toute la France des missions d’information (tractage, affichage, table d’information) pour, à moyen terme, organiser une manifestation devant le Sénat le jour du vote de cet amendement.
Cette manifestation ayant évidemment pour objectif de démontrer le refus absolu de la population Française quant à la destruction planifiée de l’unité de son pays, le morcellement de son territoire, et la destruction sournoise de son identité.
Le Cercle des Volontaire tiendra évidemment les internautes informés, lorsque la date du vote de ces amendements sera connue.
Plus d’info sur les FFI 2.0 :
Site

On ne peut correctement appréhender le sujet des euro-régions, sans prendre en compte que le projet d’unification du Vieux Continent représente en réalité la résurgence du vieux rêve impérial des élites allemandes.
Suite à la séparation en trois royaumes de l’empire carolingien de l’empereur franc Charlemagne, La Francie Orientale, communément nommée Germanie deviendra le noyau historique du Saint Empire Romain Germanique, dont les dirigeants n’auront de cesse de chercher la reconstitution de cet « empire universel ». (4)
Le propos qui va suivre est une retranscription partielle d’une conférence tenue à Berlin par le docteur Matias Rath (5)
Six semaines après que Guillaume II ait déclenché la première guerre mondiale, le 09 septembre 1914, le chancelier Theobald von Bethmann Hollweg fit la déclaration suivante :
« Il s’agit de réussir à fonder une fédération économique d’Europe Centrale, avec des accord douaniers comprenant la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, l’Autriche, la Hongrie, la Pologne et éventuellement l’Italie, la Suède et la Norvège.
Cette fédération sous domination allemande doit stabiliser la supériorité de l’Allemagne sur l’Europe Centrale. »
Le but de la guerre semble bien être l’établissement d’une union économique en Europe Centrale. Cette première tentative de mettre la main sur l’Europe se soldera par un cuisant échec !
Le 7 Septembre 1936, Adolf Hitler fit à Berlin un discours au cours duquel il déclara :
« Les peuples européens sont désormais une seule et même famille dans ce monde.
Il n’est pas sensé de prétendre pouvoir maintenir à long terme, dans un espace aussi restreint que l’Europe, une communauté des peuples avec des systèmes et des valeurs juridiques différents. »
Le 9 mai 1938, suite à l’annexion de l’Autriche par le IIIème Reich, Hitler se rendit à Rome, afin d’y rencontrer Mussolini et d’y mettre sur pied « das Neue Europa » (la Nouvelle Europe).
Suite à ce voyage du 21 au 25 Juin 1938, Walter Hallstein, l’un des principaux juristes du régime nazi y représenta son gouvernement durant les négociations concernant la mise en place juridique de la « Nouvelle Europe ». Durant cette dernière, il exposera précisément le Nouvel Ordre Juridique des pays annexés par l’Allemagne.
Il était alors passé maître dans l’art rhétorique d’inversion, que George Orwell baptisera du nom de « Novlangue » et fut précisément décrit par le philosophe Victor Klemperer dans son ouvrage « LTI – Lingua Tertii Imperii : Notizbuch eines Philologen » (6). Comme nous le verrons plus tard, cette arme de propagande et de confusion fut abondamment employée sous Vichy, et l’est tout autant aujourd’hui par nos dirigeants européistes, sionistes et mondialistes.
La plus importante des lois dont il fît l’énoncé fut « la loi pour la protection du sang et l’honneur allemand » destinée à garantir la domination et la pureté allemande, en empêchant le mélange des populations aryennes avec les peuples conquis.
Ce discours est disponible dans son intégralité dans le livre :  » Les racines nazies de l’Union européenne de Bruxelles » (7). En voici un extrait particulièrement explicite décrivant l’imposition du nouvel ordre juridique européen :
« (…) La loi est le moyen éducatif le plus remarquable qui soit mis à la disposition d’une communauté, car il y a peu des choses qui, par leur nature autoritaire, soient aussi profondément ancrées dans le cœur humain que la croyance en la Loi et la Vérité [!]
Puisque nous avons maintenant répondu à la question de savoir “si“ un système juridique uniforme est nécessaire, nous pouvons à présent nous tourner vers la question de « ce à quoi un tel système doit ressembler, ce qui est encore plus difficile. Le Lien [l’annexion de l’Autriche] est, au départ, un processus de la loi d’État [des Nazis et du Cartel]. Ce processus intègre le territoire et les populations de l’état nouvellement lié [annexé] créant une nouvelle nationalité [!] pour ces populations.
De plus, ce processus soumet les peuples et les territoires [des États conquis/annexés] à la souveraineté de l’État mère [des Nazis et du Cartel] avec ses pouvoirs constitutionnels législatif et exécutif bien définis. Dans d’autres zones juridiques, le lien laisse l’ordre juridique existant intact. Dans tous les territoires unifiés [européens], le vieux système juridique se poursuit – excepté, bien sûr, si cela vient à contredire la Constitution de l’État unifié [européen].
Ainsi, pour le Reich de l’Allemagne élargie, un système juridique commun n’est pas un fait qui résulte automatiquement de la création de ce (futur) Reich, mais c’est une tâche.
Un observateur naïf pourrait penser qu’il suffit d’une instruction [‘Vorschrift’], c’est-à-dire que toutes les lois du Vieux Reich [l’Allemagne nazie] soient immédiatement applicables à l’Autriche [Ostmark] et au Sudetenland. Mais la tâche n’est pas si simple…
Il est impossible d’imposer immédiatement à un tel territoire la totalité de nos lois écrites[des Nazis et du Cartel]. Une telle stratégie échouerait déjà en raison de la simple limitation des capacités mentales des gens qui doivent appliquer ces lois.
Une telle tentative échouerait également en raison de la complexité de la structure [‘Verwickeltheit des Gefüges’] d’un Ordre Social Moderne. On ne peut pas simplement changer de système juridique comme on change une robe qui est devenue démodée, parce chaque changement fondamental touche aussi pour ainsi dire – la personnalité d’une population(…) »
On notera au passage l’escroquerie intellectuelle de certains « soi-disant » antisionistes tel qu’Alain Soral, qui n’ont de cesse d’ériger l’Allemagne nazie en modèle de droiture et de vertu face à la lâcheté du peuple du mensonge (les juifs).
S’il n’est pas explicitement fait mention dans ce discours de régions ethnolinguistiques, Hallstein exprime la nécessité de progresser à couvert, étape par étape, afin que les populations puissent s’habituer à leur nouvelle nationalité. Cette méthode chère à Jean Monnet est connue sous le nom de politique dite « des petits pas ».
La construction d’un nouvel ordre juridique a des conséquences aussi bien sur l’organisation des territoires que sur la culture des populations. Cela s’exprime tant par l’adoption d’une langue officielle dans une zone que par la définition de nouvelles frontières administratives.
Le chancelier Allemand Adenauer et Hallstein (à droite) signant le traité de Rome le 25 mars 1957

Hallstein sera par la suite un des rédacteurs du traité de Rome qui ne sera jamais qu’un vulgaire copié/collé du projet d’Europe national socialiste. Il sera par la suite nommé à la tête de la commission européen en tant que président fondateur de l’UE, place qu’occupe actuellement José Manuel Barroso.
Rentrons maintenant de plein pied dans le sujet des eurorégions.
Le Royaume de France était divisé en provinces suite à son histoire féodale. Cette répartition du territoire correspondait au pouvoir local d’un seigneur.


Carte de France des anciennes régions.
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Ces provinces furent supprimées en 1789 et le territoire divisé en départements :
Carte de France des départements en 1791.
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Les revendications régionalistes réapparurent vers la fin du XIXe siècle. D’un coté, si certains ne se penchaient pas sur la question du regroupement de certains départements sur critères géographiques, le régionalisme devient rapidement une revendication antirépublicaine et royaliste qui fut portée par l’Action française et Charles Maurras sous le nom de « pays réel ».
Les premières mesures allant dans le sens de la création de régions eurent lieu à l’occasion de la première guerre mondiale. Suite à une circulaire du ministère du Commerce du 25 août 1917, un arrêté ministériel institua des groupements économiques régionaux regroupant des chambres de commerce (pouvant changer de région) dits « régions Clémentel » le 5 avril 1919.



On est en droit de s’interroger sur le but et l’origine réel d’un tel acte.
En effet comme le rapporte un article du site Mécanopolis (6) Jean Monnet, le mondialiste,  cofondateur de l’UE et agent américain, rentra en France au début de la guerre afin de présenter au président du conseil de l’époque , René Viviani, l’offre de la Hudson’s Bay Company d’accorder un prêt de 100 millions de francs-or en faveur de la Banque de France afin que le pays puisse s’acheter du matériel de guerre « made in USA ».
L’affaire conclue, Monnet coopérera étroitement avec Étienne Clémentel ( le créateur des régions économiques ) qui eut l’idée d’un contrôle interallié permanent des matières premières par-delà les temps de guerre. C’est cette idée qui sera par la suite réalisée par Monnet sous forme d’embryon d’Union Européenne que sera la Communauté européenne du Charbon et de l’Acier (CECA)
En septembre 1919, sur le modèle des « régions Clémentel », les fédérations de syndicats d’initiative formèrent 19 « régions touristiques » dont les limites librement décidées selon une logique géographique, ethnographique, historique et touristique, traversaient certains départements.
Des propositions de loi accompagnèrent ce mouvement (proposition de loi Hennessy en 1920), proposition de loi Charles Rebel et projet de loi Millerand-Marraud-Doumer en 1921 pour une décentralisation administrative avec constitution de régions et élection d’assemblées régionales. Ces projets n’aboutirent pas.
C’est dans ce contexte qu’intervinrent les nationaux socialistes allemands.
Ils n’eurent aucun mal à imposer un morcellement du territoire puisque l’homme sélectionné par la synarchie Française, le maréchal Pétain (9) et ses troupes étaient eux même issu de l’idéologie maurasienne et donc acquis à la cause régionaliste.

Cet emblème symbolise parfaitement le double discours de la collaboration.
Tel Vichy, bras armé de l’Europe nouvelle, le drapeau de la république française sert de lame à une hache dont le manche est aux couleurs européennes.


Dès le 11 juillet 1940 dans le cadre de la « révolution Nationale », entre deux cérémonies de levé de drapeaux et appels solennels à l’unité française, Pétain enjoignait les Français à retrouver leurs « particularismes » au sein de leurs anciennes provinces et annonçait que la France allait être divisée en provinces à la tête desquelles seraient placés des gouverneurs.
La loi du 19 avril 1941 aboutit à la désignation de préfets régionaux pour la police et les affaires économiques, rouage essentiel qui permettait au Gouvernement de Vichy de diriger son action et de faire exécuter les directives gouvernementales. Le même mois, fut délégué à la commission du Conseil National la charge d’établir les délimitations des futures régions, en tenant compte de la mise en place de la ligne de démarcation qui séparait, depuis le 22 juin 1940, la zone libre, de la zone occupée.
le 30 Juin 1941 Pétain entérina par décret une recomposition territoriale régionale attribuant à certains préfets les pouvoirs de préfets régionaux et porta division au territoire pour l’exercice de ces pouvoirs en application de la loi du 19 avril 1941, par un découpage regroupant des départements.
Vichy tentera par deux fois, d’introduire à l’école primaire l’enseignement de « dialectales régionaux » (breton, occitan, …): Unité Nationale disaient-ils …


Le Service géographique de l’armée, devenu le 1er juillet 1940, Institut géographique national, publie cette carte qui montre la nouvelle organisation régionale, cadre administratif de la France de 1941 à 1944.

Ce découpage préfigurait celui des régions actuelles en respectant des critères économiques et surtout le lien au chef-lieu par les transports terrestres. Il correspond à peu de choses près à l’actuel et fut bien évidement abrogée en 1946.
Actuellement, il m’est encore impossible de trancher quant à l’origine vichyste ou nazie concernant les politiques de régionalisation. Ce qui est certain, c’est que les allemands n’étaient pas en reste. En témoigne cette carte datant de 1945 issue de la direction de la Waffen SS qui œuvrait en vue d’une Europe racialement fondée et dénationalisée. (5)


Retranscription de la Légende de la carte :
Telle qu’elle figurait sur les cartes ébauchées par le clan non pangermaniste de la Waffen SS qui devenait majoritaire en 1945.
Dans l’esprit de cette organisation chaque province (après retour de tous les juifs en Palestine ou ailleurs) recevait son autonomie culturelle totale et restait dépendante de la fédération pour l’économie, la politique étrangère et la défense.
A l’échelon supérieur, composé exclusivement d’hommes ayant acquis leurs mérites dans les combats de la Seconde Guerre mondiale et nés dans chaque province dont ils prenaient la responsabilité, les pouvoirs de décision et d’orientation dépendaient de la SS, puissance fédératrice et responsable du « devenir » du continent dont le siège central devait se situer à Vienne ou Prague.
L’espace de l’Est était considéré comme colonie en voie de développement jusqu’au détroit de Bering.
Pour la SS il s’agissait de passer de la notion Ethnie à la notion de race par une politique génétique visant à développer ce qu’elle considérait comme races supérieures : nordiques, germaniques, celtiques, alpines.
Il est curieux de constater que trente ans plus tard, certains mouvements, qui n’ont rien de « néo nazis » (bien au contraire), proposent des cartes voisines de celle-ci. L’idée de fédération succédant aux nationalismes historiquement fondés mais dépassés par l’évolution, flotte dans l’air du temps. Même en France, nation jacobine par excellence et préfigure peut être des découpages ethniques, plus proches de la nature des hommes que le maintien de communautés purement linguistiques.
Vous avouerez, chers antifas, que ces dernières ligne rédigées par le principal rédacteur de l’organe de presse de la LVF, mouvement qui vous sont proches (notamment en Bretagne) sont particulièrement savoureuses.


le Gwenn-ha-Du fameux drapeau des Nationalistes Bretons, œuvre du collabo et racialiste Morvan Marchal, copiant les drapeaux nazis et américains. Beau sens de l’inversion et de la schizophrénie.

Tiens, cette carte de l’AER datant de 2005 me rappelle quelque chose …
(Cliquez pour agrandir)
Il est à préciser que cette carte très similaire à celle de 1945 ne représente qu’une phase transitoire du projet d’Europe des régions ethnolinguistiques puisque, si certaine comme la Bretagne deviendront « indépendante », d’autres comme les Landers allemands et autrichiens ont vocation dans l’esprit des européistes à faire partie du même ensemble ethnolinguistique.



« Ha ! Ha ! Ha ! Jaaaaaaaaaa, c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe. Goutez donc à ma recette. Elle est traditionnelle »

A suivre …
Laurent Monnier
Article écrit avec la participation des FFI2.0.

Sources documentaires :
Note : cliquez sur les liens vidéo donnés dans cet article vous renverra directement aux passages incriminés.
(1) page 17
(2) extrait de la conférence « Mais ou est passée la République française ?«  de François Asselineau, président de l’Union Populaire Républicaine.
(3) Un documentaire a d’ailleurs été réalisé à cette occasion. Nous vous invitons à le visionner :
(4) Conférence de François Asselineau « L’histoire de France »
(5) Mathias Rath est un médecin et scientifique qui a mené les découvertes révolutionnaires en matière de lutte contre le cancer par des voies naturelles, les maladies cardiovasculaires et autres maladies chroniques.
Se basant entre autres sur les découvertes du double prix Nobel américain Linus Pauling, Rath est à la tête d’un institut de recherche et développement en médecine nutritionnelle et cellulaire.
Sa fondation, Dr Rath healph foundation est devenue la Bête noire du cartel pharmaco-chimique international dont Rath ne cesse de dénoncer publiquement les agissements depuis des années.
Avec l’aide de trois collaborateurs (Paul Anthony Taylor, Aleksandra Niedzwiecki, August Kowalczyk), Rath a publié un livre faisant de nombreuses révélations quant à l’implication du cartel pharmaco-chimique dans la mise en place du régime national socialiste allemand et la construction européenne.
La conférence susmentionnée a eu lieu courant 2012 à Berlin. Elle s’intitule « perspectives politiques » et accompagne la sortie de ce livre :
Merci à lui et à ses collaborateurs pour leur si précieux travail.
François Asselineau s’est largement inspiré des recherches effectuées par Rath lors d’une de ses conférences. A toute fins utiles en voici un extrait dans lequel il décrit précisément le parcours d’Hallstein.
(6) LTI – Lingua Tertii Imperii: Notizbuch eines Philologen (Langue du Troisième Reich : carnet d’un philologue) est un livre de Viktor Klemperer, paru en 1947.
Remanié à partir du journal que Klemperer tient entre 1919 et décembre 1945, LTI se veut un bref essai sur la manipulation du langage par la propagande nazie depuis son apparition sur la scène politique jusqu’à sa chute.
Il comporte en proportion variable, une alternance de tentatives de conceptualisation, de dialogues et de récits, tirés du quotidien d’un patriote allemand qui entend le rester tandis que le pays le marginalise en raison de ses origines juives.
Ce livre a inspirer le documentaire « La langue ne ment pas » :
(9) « Le choix de la Défaite », Armand Colin, 2010, Annie Lacroix-Riz.
L’auteur de ce livre, une historienne d’extrême gauche, est aujourd’hui gravement calomniée et menacée par de pseudo-collectifs antifascistes. Honte à eux !
(10) Collaborationniste français engagé dans la LVF et principal rédacteur de son organe : Le combattant Européen, Saint-Loup de son vrai nom Marc Augier est auteur de l’ouvrage dont est issu ce scan et dont il rédigea la légende. Je lui consacrerai quelques lignes dans la suite de cet article, tellement le personnage et ses textes sont délirants.
(11) Marcel Déat, Jacques Doriot, Simon Pierre Sabiani, Pierre Clémenti, Jean Luchaire
(Notons au passage qu’à l’origine national socialisme et fascisme sont idéologiquement de gauche.)



1 commentaire:

  1. http://www.agenceinfolibre.fr/suppression-ciblee-du-referendum-les-deputes-reviennent-a-la-charge/

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