Dans un article retentissant du 19
septembre 2000, le journaliste du très sérieux quotidien britannique
Daily Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard, a montré que les autorités
américaines ont soutenu le processus dit de « construction européenne »,
ainsi que la mise en place, dès les années 1960, d’une union monétaire.
L’UPR s’en est largement fait l’écho, à la fois dans plusieurs de mes
conférences publiques et par une reprise directe de cet article sur
notre site : « Des fédéralistes européens financés par des chefs de l’espionnage américain »
Reposant sur l’analyse d’archives du Département d’État des années 1950 et 1960, rendues publiques (« declassified »)
à l’été 2000, cet article, bien que sensationnel, a été totalement
passé sous silence par les médias et les partis politiques français.
De fait, en dehors de l’Union Populaire
Républicaine, aucun parti politique – et notamment pas le FN, DLR ou le
Front de Gauche – n’explique jamais à nos concitoyens le rôle
déterminant des États-Unis d’Amérique dans la prétendue « construction
européenne ». Il s’agit pourtant de la clé essentielle qui manque aux
Français pour comprendre les origines réelles du désastre économique,
social, agricole, industriel, diplomatique, militaire et géopolitique
dans lequel leur pays ne cesse de s’enfoncer.
Au sein de la presse française, quelques
très rares articles ont apporté au public des explications fouillées et
sérieuses à ce sujet, essentiellement dans un numéro d’Historia de
2003, intitulé « La CIA finance la construction européenne ». (texte complet disponible sur cette page ).
Le contraste entre, d’un côté l’omission
systématique de ce sujet stratégique dans les grands médias et les
autres partis politiques français, et de l’autre côté son explicitation
précise par l’UPR, est flagrant. L’UPR s’est en effet fait un devoir,
depuis sa création, de présenter au public les preuves irréfutables que
la « construction européenne » ne vise pas le bien-être des peuples
d’Europe, mais au contraire leur asservissement à une puissance
étrangère et à une oligarchie financière et industrielle prédatrice.
Faute de savoir quoi répondre sur le
fond à notre démarche historique rigoureuse, qui bouleverse les schémas
de pensée habituels et qui débouche sur des solutions totalement
nouvelles, quelques adversaires politiques tentent de nous disqualifier
avant tout débat, par le recours à la calomnie ou à la dérision. Ils
appliquent la tactique du « Circulez, il n’y a rien à voir », en taxant
tout bonnement l’UPR d’« antiaméricanisme primaire », voire de «
complotisme ». Quelques officines se sont mêmes risquées à insinuer que
l’article d’Ambrose Evans-Pritchard – qui n’est d’ailleurs pas la seule
preuve que nous avançons, très loin s’en faut ! – serait fondé sur de
fausses informations.
Seulement voilà. L’UPR est un mouvement
honnête, courageux, responsable et tenace. En particulier, l’UPR ne se
laisse jamais impressionner ni soumettre par des manœuvres
d’intimidation. Pour nous, seules comptent la recherche de la vérité, sa
présentation pédagogique et sereine au peuple français, et les
conclusions logiques qu’il faut collectivement en tirer.
C’est dans cet esprit que l’un des
responsables de notre mouvement, François-Xavier Grison, après avoir
échangé directement avec les archives du Département d’État américain à
Washington, est parvenu à obtenir un scan de la note rendue publique ou «
déclassifiée » (« declassified ») en date du 11 juin 1965, mentionnée par Ambrose Evans-Pritchard dans son article. Je tiens à l’en remercier ici publiquement.
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